

Notre Histoire
En 2024
L'Unité de Recherche et Promotion des PFNL et Cultures Indigènes a changé de nom et est actuellement connue sous le nom de : Centre for Indigenous and Ethnic Foods (CIEF).
En 2022
L'Unité a élargi ses activités aux diverses ressources alimentaires locales, autres que les PFNL, en se concentrant notamment sur les cultures à racines, tubercules et bananes (RTB). Le projet "RTB Breeding: a Consolidated Investment" vise à augmenter durablement la productivité de ces cultures et à renforcer la résilience des systèmes de production à base de RTB face aux changements climatiques, tout en assurant la sécurité alimentaire. Pour contourner les défis d’érosion génétique et les pressions des ravageurs et des maladies sur les RTB, le programme oriente ses efforts vers :
(i) la création des nouvelles variétés tolérantes grâce à une diversité importante disponible au Sud-Kivu,
(ii) le recensement et collection de différentes cultivars d’igname dans les villages d’Idjwi, Uvira, Fizi, Walungu, Kabare, Mwenga au Sud-Kivu, et de Beni, Lubero et Butembo ainsi que ceux de Mongala,
(iii) la promotion des pratiques agricoles prometteuses, telles que la Climate Smart Agriculture ou pratiques d’agriculture climato-intelligente, pour accroître la productivité et atténuer les impacts négatifs du climat sur le système de production basé sur les RTB,
(iv) la structuration du système semencier des RTB afin d’assurer une disponibilité et une qualité des semences
(v) l’optimisation des techniques de gestion post-récolte pour réduire les pertes et améliorer la qualité des produits,
(vi) la segmentation des marchés et la cartographie des acteurs de la chaine de valeur pour mieux comprendre les dynamiques du marché et renforcer les liens entre producteurs et consommateurs,
(vii) la transformation et commercialisation des sous-produits à base des RTB (farine, pain, biscuits, etc.) pour diversifier les sources de revenus et ajouter de la valeur aux produits locaux.
En 2019
l’Unité a changé de nom et a commencé à être appelée « Unité de Recherche et Promotion des Produits Forestiers Non-Ligneux (PFNL) et Cultures Indigènes ». La même année, l’Unité a étendu ses activités à d'autres ressources alimentaires locales, y compris les produits forestiers non ligneux (PFNL) et les cultures négligées et sous-utilisées (également appelées cultures indigènes). Les activités sur les cultures indigènes ont pour but d’accroitre la résilience du secteur agricole aux risques climatiques par la diversification de la production agricole et de renforcer la lutte contre la malnutrition cachée (anémie) et autres maladies alimentaires comme le surpoids, la goutte, l’obésité et le diabète.
De l’autre côté, les activités sur les PFNL ont essentiellement pour but d’inventorier les PFNL alimentaires exploités par les riverains du PNKB, d’en déterminer la composition nutritionnelle et de conduire une analyse du marché en vue d’évaluer la viabilité des PFNL en tant qu’activité génératrice de revenus (AGR). L’Unité croit fortement que la préservation des écosystèmes forestiers passerait en partie par la promotion d’activités génératrices de revenu (AGR) en faveur des peuples autochtones.
Les domaines d’intervention pour les deux nouvelles filières sont :
(i) l’identification d’espèces et produits utilisés dans la région ;
(ii) les usages : alimentaire et médicinal ;
(iii) la caractérisation des souches au sein des espèces ;
(iv) la structuration du système semencier ;
(v) l’optimisation des pratiques agronomiques ;
(vi) promotion de la valeur ajoutée et stockage et ;
(vii) la commercialisation.
En 2013
Il a été initié sous le nom d’URVC (Unité de Recherche et de Vulgarisation des Champignons Comestibles) et avait comme objectif à ses débuts à accroitre la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages du Sud-Kivu par la promotion des aliments à haute valeur nutritive, résilients aux aléas climatiques, indépendants de la saison et moins exigeants en ressources foncières. Les domaines d’intervention en myciculture s’étendaient sur :
(i) la production semencière (primaire, secondaire et tertiaire) ;
(ii) la valorisation des résidus de récolte ;
(iii) l’introduction des espèces plus adaptées aux conditions locales ;
(iv) l’essai de domestication des souches indigènes ;
(v) l’optimisation des techniques de production ; \
(vi) la valeur ajoutée et usage en pâtisserie ;
(vii) le transfert de technologies en milieux paysans;
(viii) la connexion des producteurs au marché urbain ;
(ix) la formation des acteurs sur les bonnes pratiques et
(x) l’encadrement des étudiants (et autres jeunes) sous forme de stage professionnel et recherche pour les mémoires de fin d’étude.